J’ai été invité à un atelier culinaire chez Interfel (Interprofession des fruits et légumes frais) pour célébrer l’arrivée du printemps et deux petites merveilles : La fraise et l’asperge.
Mariage étrange… mais tellement délicieux !
Nous avions :
La Ciflorette Fraise juteuse et sucrée, et la Gariguette Fraise fondante et acidulée puis des Asperges violettes, blanches ou vertes.

Avec Alison du blog CookNCrock, nous avons eu la  recette du Wok d’asperges vertes au poulet et amandes grillées de Richard Fanton (chef événementiel) mais comme on est des « oufs » avec Alison  on n’a pas suivi la recette…
On a a fait une recette à l’inspiration : un Wok de poulet avec ses asperges vertes et ses fraises Gariguette.
Cet atelier était réellement très sympa. j’y ai rencontré des blogueuses, des hôtes et partenaires gourmands et  très sympa et on s’est marré toute la soirée. 

 

Pour 4 personnes
Préparation 30mn Cuisson 20mn
Durée totale : 50mn
Origine : France

Recette du Wok de poulet avec ses asperges vertes et ses fraises Gariguette

On met quoi dedans ?
  • 800 g d’asperges vertes
  • 600 g d’aiguillettes de poulet
  • 4 c à s de sauce de soja
  • 2 gousses d’ail
  • le jus d’un demi citron
  • 200 g de fraises Gariguette
  • 4c à Soupe de Vinaigre balsamique
  • 2 c à soupe de sucre en poudre
  • 1 racine de gingembre
  • sel, poivre du moulin
  • 2 c à s d’huile d’olive
  • 30 g d’amandes effilées grillées
On fait comment ?
  1. Taillez  les aiguillettes de poulet en fines lanières dans la longueur, puis en petits cubes
  2. Dans un plat creux, déposez les cubes de poulet. Versez dessus la sauce de soja, le jus de citron, le gingembre rappé.
  3. Hachez l’ail et la déposer dans le plat. Assaisonnez le poulet, bien mélanger pour enrober le poulet de la marinade Filmez et placez au frais le temps de faire la suite de la préparation.
  4. Épluchez et rincez les asperges puis rafraîchir la coupe du talon (bout opposé à la tête de l’asperge). Les tailler finement en rondelles en conservant cependant les têtes entières.
  5. Coupez la moitié des fraises en rondelles. Réservez. Et l’autre moitié en petits cubes. Réservez aussi.
  6. Dans un wok ou une grande sauteuse, mettez l’huile d’olive à chauffer puis versez-y les asperges taillées. Saler, poivrez. Faites cuire les asperges, environ 10 min en remuant régulièrement avec une cuillère en bois pour qu’elles soient uniformément cuites.
  7. Ajoutez le poulet mariné et laissez cuire encore 5 à 8 min en remuant régulièrement.
  8. Dans une poêle chaude, déposez les fraises coupées en rondelles. Ajoutez le vinaigre balsamique, le sucre et les amandes. Faites caraméliser le tout. En remuant délicatement.
  9. Dans des bols de services déposez au fond le poulet avec les asperges.
  10. Dessus, versez un peu de fraises caramélisées au balsamique et les amandes.
  11. Et enfin, quelques cubes de fraises fraîches.
  12. Vous pouvez ajouter de la coriandre fraîche

Bon ap’

{Astuce}
Comment reconnaître La Ciflorette de la Gariguette ?

La Ciflorette, la plus parfuméeciflorette

Variété précoce disponible de mars à juillet
Un calibre moyen, une forme allongée à l’ovale très régulier et une couleur variant de l’orangé au rouge brique
Chair fine, juteuse, riche en saveurs et très sucrée
Cultivée dans le sud de la France
Signe particulier : une couleur orangée et une collerette embrassante

La Gariguette, la plus connuegariguette

Variété précoce disponible de mars à mi-juin
D’un calibre moyen, fine, allongée et habillée d’un rouge vermillon bien brillant
Chair juteuse et fondante qui libère des arômes acidulés
Connue par 73 % des Français
Signe particulier : sa collerette et son pédoncule relevés

 

Plus d’infos sur la Fraise, c’est ici
Pour info, Marcel Proust, dans « A la recherche du temps perdu », parle à plusieurs reprises de l’asperge.
Il souligne notamment le parfum que prennent les urines après un plat d’asperges :
« Mon ravissement était devant les asperges, trempées d’outremer et de rose et dont l’épi, finement pignoché de mauve et d’azur, se dégrade insensiblement jusqu’au pied,-encore souillé pourtant du sol de leur plant, par des irisations qui ne sont pas de la terre.
Il me semblait que ces nuances célestes trahissaient les délicieuses créatures qui s’étaient amusées à se métamorphoser en légumes et qui, à travers le déguisement de leur chair comestible et ferme, laissaient apercevoir en ces couleurs naissantes d’aurore, en ces ébauches d’arc-en-ciel, en cette extinction de soirs bleus, cette essence précieuse que je reconnaissais encore quand, toute la nuit qui suivait un dîner où j’en avais mangé, elles jouaient, dans leurs farces poétiques et grossières comme une féerie de Shakespeare, à changer mon pot de chambre en un vase de parfum. »